Après un (court) temps d'accalmie de ce côté là, la France à de nouveau été frappée par une fusillade, ce mardi 11 Décembre au soir; retour sur les évènements qui ont tristement marqué ce jour.
Ce que l'on retient de la scène:
La scène a eu lieu sur le marché de Noël, zone qui avait fait l'objet de nombreuses attention l'an dernier, par peur de tels actes. Dans le centre ville de Strasbourg, un homme, fiché S, a ouvert le feu sur des passants aux alentours de 20 heures.
Selon FranceInfo, le tireur a usé de deux armes: une automatique et un arme blanche, tuant sur le coup une personne et en blessant onze autres, dont sept gravement.
Un bilan qui s'alourdit
Provisoirement établi à un mort et onze blessé, le triste bilan de cet acte s'est alourdit au cours de la soirée et dans la nuit de mardi à mercredi. Au moment où nous écrivons ces lignes, les autorités font ainsi état d'au moins deux morts et quatorze blessés dont neuf graves. A savoir que ce bilan a été "revu à la baisse" par la préfecture, différentes sources ayant, à un moment, parlé de trois morts.
Quels moyens ont été mis en place ?
Suite à l'acte du tireur, d'importants moyens ont été mis en place afin de protéger les populations, mais aussi de retrouver le tireur isolé.
Dès les actes déclarés, le centre-ville de Strasbourg a été confiné, comme a pu témoigner Pierre Jacubowitz, conseiller de la présidente du Haut-Rhin joint au téléphone par FranceInfo:
" Tout le monde est confiné. On entend des sirènes, des hélicoptères survoler la ville"
Par ailleurs, alors qu'une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour assassinats, tentatives d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle, les drapeaux sont en berne à Strasbourg et dans divers évènements. Il a par ailleurs été annoncé par le gouvernement que le "contrôle aux frontières [et] sur les marchés de Noël" serait renforcé.
Le Plan Blanc, plan d'urgence pour les services de secours en cas de catastrophe naturelle, d'attentat ou d'épidémie, a également été déclenché dans les hôpitaux de Strasbourg.
Enfin, la France est passée en "urgence attentat", comme l'a déclaré le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, au cours d'une conférence de presse de ce mercredi 12 décembre. Ce nouveau niveau du plan Vigipirate est le plus élevé et est à l'origine du déploiement de 670 membres des forces de l'ordre à Strasbourg afin de retrouver l'individu suspecté.
Ce que l'on sait du tireur:
Il nous a fallu attendre ce mercredi matin afin d'avoir les informations les plus larges possibles sur le tireur présumé. Celui-ci, toujours activement recherché par les forces de l'ordre déployées pour l'occasion, serait un strasbourgeois de 29 ans, déjà connu des services de police pour radicalisation.
Originaire du Hohberg (quartier de Koenigshoffen de Strasbourg), cet individu aurait été condamné en 2011, pour des faits d'agression avec arme, à deux ans d'emprisonnement, dont six mois fermes.
De nouveau selon des sources de FranceInfo, cet homme aurait dû être interpellé mardi matin, "pour des faits de droit commun" suite à une "tentative d'homicide et braquage". Pourtant, malgré les moyens mis en place à cette occasion, cette arrestation n'a pas eu lieu en raison de la non présence de l'individu à son domicile. LCI (vidéo) a tout de même pu recueillir les premières images de la perquisition qui a eu lieu au domicile de cet homme, au cours de laquelle plusieurs grenades auraient été trouvées.
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